
Vanessa est aujourd’hui une magnifique jeune fille de dix-sept ans. Delphine, une belle adolescente qui a su conserver naturel et simplicité bien qu’elle n’ignore rien du pouvoir de séduction de ses jolies formes. Isaline, une véritable petite beauté de douze ans qui doit faire bien des ravages dans le cœur des garçons de sa classe tandis que Sandrine reste un petit bout de chou de huit ans, jolie comme une poupée. Elles ont encore changé depuis Pâques. Ce soir, réunis autour du bon repas que mamie nous a concocté, nous évoquons nos meilleurs souvenirs.
§
Nous nous entendons si bien que les quatre premières journées passent à une vitesse folle entre nos jeux et la randonnée avec papy. Cependant, chaque fois que vois mes cousines avec de tout petits maillots, des shorts très courts ou des mini-jupes qui couvrent à peine leurs culottes, j’ai très envie de les voir toutes nues. Certes, ce sont mes cousines mais elles n’en sont pas moins jolies.
Ces premiers jours, je ne me change pas dans le vestiaire. Pour ne pas avoir à attendre mon tour, pendant que les trois grandes se changent ensemble, je me change au bord du bassin devant mes grands-parents et Sandrine. Avec ma petite poupée de cousine je ne suis pas gêné, surtout qu’elle s’en moque complètement et qu’elle ne met jamais de maillot.
Le cinquième jour, nous sommes restés un peu plus longtemps dans l’eau. Sandrine est déjà habillée devant la télé. Je reste encore un peu dans la piscine quand mes cousines partent se changer. J’irai me changer dans le vestiaire après car je n’ai toujours pas envie de sortir de l’eau. D’un coup, je ne sais pas ce qui me prend. Elles n’ont pas tourné les talons que je sors vite de l’eau pour m’approcher du vestiaire. Je regarde tout autour de moi. Personne. J’en profite pour me pencher et placer un œil contre le trou de la serrure. Zut ! Je ne vois rien !... Soudain une main se pose sur mon épaule, je sursaute. Vanessa n’était pas dans le vestiaire avec les autres.
- Alors, tu révises tes cours d’anatomie ?
- N…non. J’attends la place pour me changer.
- C’est ça ! Tu t’imagines que je vais te croire, petit voyeur ?
Vanessa regarde dans le vestiaire, et demande à ses sœurs si je peux entrer. Elles acceptent sans faire de manières. Me saisissant fermement par un bras, elle m’introduit dans la pièce puis referme la porte. Mes cousines sont en culotte et teeshirt, en train de se coiffer.
- Les filles, regardez qui je viens de trouver, un œil collé au trou de la serrure !
Isaline prend un air vraiment fâché mais Delphine ne peut retenir un petit sourire et moi, je me sens piteux de m’être fait surprendre. Vanessa demande à ses sœurs:
- Qu’est-ce qu’on fait de lui ? On règle ça entre nous ou on met toute la famille au courant ?
- Oh non, les filles ! Soyez sympas ! On règle ça entre nous… S’il vous plaît, ne le dites pas à tout le monde, soyez cool !... Je vous jure que je ne recommencerai pas !
Les filles se concertent quelques instants à voix basse, pouffent, puis Vanessa rend son verdict :
- Bon, ça va, nous ne te vendrons pas. Mais franchement faire ça à tes cousines, t’es vraiment pas sympa. Tu vas t’excuser auprès de chacune, nous faire un bisou et tu seras pardonné.
Je me sens soulagé de m’en tirer à si bon compte. J’ai eu chaud. La sentence est clémente et je leur suis reconnaissant de ne pas me faire honte devant toute la famille. Décidément, elles ont tout pour elles : elles sont aussi gentilles que jolies. Je m’apprête donc à m’exécuter de bonne grâce, quand elle ajoute :
- D’abord moi, ensuite Isaline puis Delphine.
Je m’avance vers Vanessa pour m’excuser. Mais, au moment où je l’embrasse, elle me ceinture pour me maintenir contre elle. Avec une extraordinaire rapidité, Delphine me baisse le maillot jusqu’aux chevilles et s’accroupit derrière moi. Immédiatement, Vanessa me pousse. Je tombe en arrière par-dessus Delphine qui en profite pour me retirer le slip de bain. Me voilà par terre, complètement nu, offert à la vue des trois filles qui éclatent de rire. Je me redresse rapidement et cache par réflexe mon sexe avec les mains. Je suis mort de honte. Je ne parviens même pas à proférer une insulte tant je me sens humilié. Je décide d’en finir au plus vite. J’embrasse Isaline puis, à contre cœur, Delphine. Mes deux cousines enfilent rapidement leurs mini jupes et sortent derrière Vanessa, toutes guillerettes du sale tour qu’elles viennent de me jouer. Je reste seul avec ma honte, les larmes aux yeux.
Ressassant mon infortune, j’enrage de m’être à ce point ridiculisé devant elles. Je n’aurais jamais dû me cacher mais employer la dérision pour retourner cette déroute à mon avantage. Surtout que je viens de prendre conscience que ma gêne a été à peine supérieure à celle que j’éprouve lorsque mes parents me voient nu. Mais sur le moment, je n’ai pas pu à cause de l’humiliation. Elle a été trop grande. Delphine, MA Delphine, m’a déculotté pour m’exposer aux yeux de ses sœurs ! Si j’avais été déculotté par Isaline ou par Vanessa, j’aurais peut-être eu moins mal.
Le désir de vengeance m’a empêché de bien dormir et je n’ai même pas réussi à élaborer de stratagème.
§
Le lendemain, mes cousines sont adorables : elles m’intègrent à leurs jeux comme si rien ne s’était passé, sans aucune allusion déplacée, sans aucune moquerie. Après notre partie de volley dans la piscine, je m’allonge dans l’herbe pour me faire bronzer. Delphine vient s’allonger près de moi et tente de me faire une bise parce qu’elle sent que je lui en veux. Sans brutalité, je la repousse.
- Je regrette pour hier…
- T’as été pourrie de m’enlever le maillot !
- Tu sais, j’ai pas vraiment réfléchi… l’idée m’est venue d’un coup… C’était trop drôle ! Si t’avais pu voir ta tête…
- J’aurais voulu t’y voir, toi !
- Oh, ben non alors ! … Après, j’ai regretté d’avoir été vache avec toi… Mais aussi, t’avais qu’à pas essayer de nous voir à poil… Tu m’en veux tant que ça?
- Oui.
- Sois pas bête. Tu vas pas en faire une maladie, c’était pour rire. Et puis, c’est pas la première fois qu’on te voit tout nu.
- Je m’en fous que tu m’aies vu nu ! (Ça, ce n’est pas tout à fait exact) Ce que j’ai pas digéré, c’est que pendant que je vous présentais des excuses sincères, tu me foutes à poil devant tout le monde en me prenant en traitre !
- Ho, ça va !... C’est pas si grave, on était entre nous… Charly, je veux pas qu’on soit fâchés… Pardonne-moi … Tu vas pas me faire la tête tout l’été... S’il te plaît, Charly !!!
Elle réussit à me faire une bise en s’arrangeant pour atteindre le coin mes lèvres, me regarde avec des yeux de biche et me prend par la main…
- Allez, viens chéri…heu, Charly, je veux dire ! On retourne se baigner. Après ce sera trop tard. Tu sais qu’il faut qu’on sorte de l’eau plus tôt aujourd’hui. La séance commence à 18 h 50 et nous avons quarante minutes de route.
Je la laisse m’entraîner. Elle sait y faire, Delphine, pour m’amadouer. Nous nous courons après et nous poussons à l’eau maintes fois. Ma rancune s’estompe peu à peu grâce à sa gentillesse et à nos fous rires. Je retrouve ma complice.
- Les enfants ! Si vous voulez que papy vous mène au cinéma, il faut aller vous préparer !
- Oui, mamie, on y va !
Ses sœurs préfèrent rester à la maison et profiter de la piscine car le film ne leur dit rien. Delphine et moi, nous sortons de l’eau et nous nous dirigeons vers le vestiaire. Delphine ouvre la porte :
- Viens avec moi.
J’hésite à entrer. Je me demande, cette fois, ce qui va m’arriver. Je m’attends à un seau d’eau sur la tête, une ficelle tendue pour que je me casse la figure ou quelque chose de ce genre.
- Allez viens, j’te jure que tu risques rien. T’as ma parole.
J’entre, je regarde partout. Rien… Personne… Je me retourne vers Delphine. Elle n’a plus son soutien-gorge et je suis éberlué à la vue de ses jolis seins déjà bien ronds pour son âge. Les premiers que je vois en vrai ! Elle me sourit puis retire son slip de bain, me dévoilant sa belle touffe brune. Là, je n’en crois ni mes yeux ni mes oreilles.
- C’est pour toi, pour me faire pardonner.
- T’es… t’es trop belle, Delphine !
- Merci Charly…Toi aussi t’es super craquant... Tu te changes avec moi ?
- Hein ? Heu… ou…oui, …b…bien sûr.
Je suis étonné de pouvoir enlever aussi facilement mon maillot devant ma cousine. Nous restons nus, face à face, quelques secondes à nous regarder. Je me sens libéré, heureux.
- Je suis trop contente que nous nous soyons mis nus ensemble. Ça faisait tellement longtemps ! Mais habillons-nous, papy doit nous attendre.
Nous nous habillons rapidement puis nous nous coiffons et étendons serviettes et maillots.
- Merci Delphine d’avoir fait ça. Je n’aurais pas osé faire le premier pas.
Je lui fais une bise. Elle me la rend puis nous nous en faisons une autre sur les lèvres à laquelle nous avons trouvé une saveur particulière : celle d’une amitié et d’une complicité plus forte que jamais.
Après le cinéma, papy nous offre le restaurant, puis pour « digérer », nous flânons sur le cours principal où les boutiquiers et autres marchands de bibelots et de bijoux fantaisie rivalisent dans une féerie de lumières. Si bien que lorsque nous rentrons, à minuit vingt, tout le monde est couché. Delphine et moi, sans nous concerter, avons la même envie.
- Papy, on peut se baigner ?
- Il fait tellement doux !
- Oui mais sans bruit pour ne réveiller personne et pas longtemps. Il faut quand même songer à aller dormir.
Papy allume les lumières du bassin, sa pipe et s’assoit dans un fauteuil pendant que nous filons au vestiaire. Nous nous mettons immédiatement nus, nous nous regardons droit dans les yeux et ne prenons que notre serviette. Nous revenons en nous tenant par la main.
- Oh que vous êtes beaux tous les deux comme ça ! Quel dommage que votre grand-mère ne vous voie pas !
Nous lui sourions et nous descendons les marches de la piscine pour ne pas que le bruit d’un plongeon réveille tout le monde. Nous restons une dizaine de minutes dans l’eau puis nous nous essuyons et allons poser nos serviettes. Nous revenons du vestiaire avec nos habits à la main. A quoi bon nous rhabiller puisque nous allons mettre nos pyjamas ou rien du tout. Nous prenons un dernier verre de jus d’ananas sur la terrasse et rejoignons nos chambres non sans avoir échangé un dernier petit baiser. J’ai dormi comme un bébé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire