lundi 11 août 2008

L'été de Charly 3


Le lendemain nous sommes les derniers levés. Notre journée se déroule dans la bonne humeur avec toutes sortes de jeux suffisamment enfantins pour que Sandrine puisse y participer. En fin d’après-midi, au moment de nous changer, Delphine et moi nous sortons les premiers de l’eau et sans réfléchir nous entrons ensemble dans le vestiaire où nous retirons immédiatement nos maillots pour nous essuyer.


Tout à coup, Vanessa et Isaline, qui nous suivaient de près, ouvrent la porte pour entrer se changer. Elles sont stupéfaites de nous trouver nus ensemble. Cette fois, je ne me cache pas. Je suis bien décidé à leur prouver, quoi qu’il m’en coûte, que je n’ai pas honte de me présenter nu devant elles, contrairement à ce qu’elles pensaient il y a quarante-huit heures à peine.


Est-ce l’effet de l’air bête qu’elles ont eu en nous apercevant, de m’être mis nu depuis hier avec Delphine ? Je n’éprouve pas la moindre gêne, chose que je n’aurais jamais imaginée possible deux jours plus tôt, et je me montre très à l’aise. Je savoure cette victoire comme une revanche sur l’humiliation que j’avais subie.


- Hé bien, dit Vanessa, on dirait que la situation a évolué … Vous êtes trop beaux tous les deux.


- Tu te changes avec nous, sublime beauté ? Sinon, nous n’en avons pas pour longtemps.


- De quoi j’aurais l’air si je refusais, maintenant que vous êtes nus devant moi ? Tu serais capable de dire à tout le monde que je me suis dégonflée. T’as bien joué le coup petit filou !


- Non, sœurette. Je te promets que je ne dirai rien de tel et que nous ne nous sommes pas mis nus pour que tu te sentes obligée d’en faire autant. Ca ne nous a même pas effleuré l’esprit. Avec Delphine nous nous changeons ensemble depuis hier et là, nous n’avons pas eu le temps de nous habiller avant que tu arrives, c’est tout. Si tu préfères, je m’habille rapidement et je sors pour vous laisser entre filles.


- ????.... Non attends !... Reste…. Finalement, c’est vous qui avez raison. Quand je vous vois nus tous les deux, je me dis qu’on est vraiment ridicule de se cacher entre nous. Je me change avec vous moi aussi, frérot.


- Tu sais, on devient bête en grandissant. Je ne sais pas pourquoi, on est convaincu qu’on va avoir honte si on nous voit nu. Et on le pense tellement fort qu’on finit par avoir honte pour de bon. En fait, c’est tout dans la tête. Je me retrouve nu devant toi et ça ne me gêne pas du tout parce qu’aujourd’hui je l’accepte, contrairement à avant-hier. Je dirai même que c’est très agréable de se sentir à l’aise quand on est nu devant quelqu’un.


Et, à voix très basse, elle me chuchote à l’oreille :


- T’habille pas tout de suite, philosophe de mon cœur, Isaline a besoin qu’on l’aide un peu.


Elle enlève aussitôt son maillot. Non seulement elle ne manifeste aucune gêne mais elle paraît réellement heureuse de cet instant de complicité fraternelle que nous n’avions plus partagé depuis six ans. Comme elle est devenue belle ! Ses seins sont magnifiques, épanouis, et sa touffe châtain foncé, tout ébouriffée, à croquer. Elle me sourit puis me fait une grosse bise comme si elle voulait me remercier de quelque chose.


Isaline hésite un peu à cause de ma présence. Heureusement que nous sommes tous nus.


- Tu ne fais pas comme nous, Isou ?, lui demande Vanessa avec une grande douceur.


Les joues légèrement colorées, elle enlève à son tour son bikini, la tête basse. Elle est trop mimi avec ses petits tétés et sa fine toison qui la met plus en valeur qu’elle ne la dissimule.


En ressortant du vestiaire, je passe mon bras autour des épaules de Delphine et elle, le sien, autour de ma taille. Je dépose sur sa joue un petit bisou qu’elle me rend avec un sourire complice. Je me sens bien comme jamais.


Nous continuons les quatre jours suivants à nous changer ensemble, rejoints par Sandrine qui veut s’habiller dans le vestiaire pour faire comme les grands même si elle n’a pas de maillot à enlever. Mais maintenant, nous ne faisons plus tellement attention. Nous nous voyons nus, bien sûr, mais nous ne nous regardons pas. Nous nous changeons aussi naturellement que si nous étions seuls, rien de plus.



§



Un après-midi de la mi-juillet, après le repas, nous ne souhaitons pas nous baigner tout de suite. Isaline s’allonge près de moi à plat ventre pour bronzer. Pendant que Delphine lit, Vanessa aide mamie à la vaisselle et à l’élaboration du repas de ce soir.


- Tu peux me passer du lait dans le dos, Charly, s’il te plaît ?


- Bien sûr Isou. Après, tu m’en mettras aussi si ça t’embête pas.


Je dégrafe son soutien-gorge pour que ce soit plus pratique. Elle me dit :


- Attends.


Elle se redresse un peu, le retire complètement et le pose sur sa serviette. Je masse très délicatement son joli dos, puis avec la même douceur le derrière de ses cuisses et la petite partie des fesses que le maillot ne couvre pas. Si elle avait été chatte, elle aurait ronronné. Delphine semble n’apprécier qu’à moitié. Pendant qu’elle s’applique à me rendre la pareille, Delphine pose son livre et s’approche de nous.


- Isa, tu peux m’en mettre aussi, s’il te plaît ?


Elle s’allonge à côté de sa sœur et dégrafe elle-même son soutien-gorge. Elle est presque nue, son petit maillot ne couvre pratiquement rien de ses fesses. Après le dos et le bas du corps de sa sœur, Isaline s’enduit le devant des cuisses, le ventre et les seins puis s’allonge sur le dos et ferme les yeux.


- Tu le remets pas ?


- Non, j’ai pas envie. Je suis bien comme ça.


- Bof, t’as raison, je me demande pourquoi on le met encore. Elle se débarrasse, elle aussi, du haut de son maillot qu’elle n’avait pas ragrafé.


Un peu plus tard, alors que nous nous abandonnons à une douce torpeur, Vanessa sort de la maison et plonge dans le bassin. Nous décidons de la rejoindre pour ne pas nous endormir mais ni Delphine ni Isaline ne remettent le haut de leurs maillots. Après notre longue partie de ballon, nous ressortons tous les quatre de l’eau. Delphine, Isaline et moi, nous regagnons nos emplacements sur l’herbe afin de nous reposer et de discuter tranquillement entre nous. Vanessa s’installe sur la plage avec un livre ; elle enlève elle aussi son soutien-gorge. Pendant qu’elle lit, Sandrine joue toute nue à la balançoire. Il faut dire que, chez papy et mamie, depuis son plus jeune âge, elle n’a jamais voulu mettre de maillot. Quand mamie lui en mettait un, elle ne le gardait pas cinq minutes, alors mamie n’a plus insisté. Elle a conservé cette habitude de ne mettre que rarement un slip de bain, elle préfère. Je trouve qu’elle est très jolie toute nue.


Mes cousines restent ainsi jusqu’au soir, merveilleusement belles quand la lumière orangée du soleil qui décline irise leurs corps ruisselants. Les jours suivants, elles ne mettent plus du tout leurs soutiens-gorge, sans doute parce qu’elles se sentent mieux seins nus. Elles sont bien plus jolies comme ça.



§

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