
Le 15 août est une journée superbe.
Le matin, tout le monde se baigne nu sauf maman mais elle est bel et bien… seins nus ! Tout le monde lui dit qu’elle est belle comme ça pour la féliciter d’avoir franchi le pas mais aussi parce que c’est la vérité. Je n’avais jamais regardé ma maman comme une femme et donc je n’avais jamais réalisé à quel point elle pouvait être séduisante.
En fin de matinée, pendant que les adultes jouent aux boules dans cette même tenue, nous restons à la piscine, entre jeunes. A table, maman nous confie qu’elle regrette vraiment de ne pas l’avoir fait plus tôt tant elle s’est sentie rapidement à l’aise.
L’après-midi, après le café, les adultes se font bronzer pendant que nous jouons dans l’eau. Quand nous ressortons de la piscine, maman n’a plus son slip de bain et bronze nue comme le reste de la famille. A leur tour, ils ont joué au volley tous les six dans la piscine, complètement nus. Maman a beaucoup aimé.
Depuis ce jour, à la maison, je recommence à me déplacer nu entre ma chambre et la salle de bain dont la porte reste toujours ouverte. Mes parents font la même chose et plus personne n’éprouve aucune gêne. Quand il fait chaud, il nous arrive même de rester nus tous les trois.§
Mes cousines ne repartent que le 31 août mais moi, je dois regagner la maison le 30. La veille au soir, je suis un peu désabusé que tout se termine et avec un pincement au cœur j’embrasse affectueusement mes quatre cousines. Je leur dis au revoir ce soir car demain matin je dois être prêt à 7 h pour ne pas rater le train. Ellesdormiront encore.
- Charly, tu viendras me dire au revoir demain matin avant de partir ?
- Mais tu dormiras ! Je pars de bonne heure.
- Non, je serai réveillée.
Vanessa et Isaline se regardent avec un petit sourire.
Le lendemain, à sept heures moins le quart, je gratte discrètement à la porte de la chambre de Delphine. Elle m’ouvre immédiatement, elle m’attendait. Nous nous regardons les yeux dans les yeux. Je veux lui dire combien elle compte pour moi, qu’elle est ma meilleure amie, la remercier de ce qu’elle m’a apporté, que je l’adore… J’ai l’estomac noué, les mots ne sortent pas... Elle non plus ne peut pas parler. Heureusement, nos yeux parlent pour nous. Je pose mes mains sur sa taille et elle, autour de mon cou. Et là, au lieu de nous faire la bise, nous échangeons un long, un très long vrai baiser. Le premier et le dernier.
§
Nous avons tous grandi et fondé une famille chacun de notre côté. Mais avec Delphine, sommes toujours restés très proches. De nos jours, nous louons chaque été une grande villa avec piscine pour nos deux familles, près d’Alicante, pour passer deux semaines naturistes ensemble. C’est le seul moment où nous pouvons nous retrouver mais nous y tenons par-dessus tout.
1 commentaire:
Une belle histoire pleine de subtilité et de délicatesse. La découverte du naturisme "en live", sous l'impulsion du bon sens, et toujours cadrée par le respect de l'autre — et la retenue de rigueur (cousin, cousine...). Le récit reste très réaliste/vraisemblable, et les illustrations sont à la mesure de l'ensemble : délicieuses.
L'épilogue éclate comme le bouquet final d'un feu d'artifice : le naturisme éclot dans toute la maison, quelles que soient les générations, dans la sérénité, l'harmonie et la joie.
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