lundi 11 août 2008

L'été de Charly 4




Déjà le début de la quatrième semaine de juillet ! Ce matin-là, je me lève après Sandrine et Isaline. Pendant que je bois mon café au lait sur la terrasse, Sandrine trottine toute nue, comme à son habitude, autour de la piscine. Isaline la surveille, étendue sur un bain de soleil, encore vêtue du teeshirt long avec lequel elle a dormi.


- Isou, tu viens faire la course dans l’eau avec moi ?


- D’accord. Et si je gagne, je te fais des chatouilles.


Isaline se lève, se débarrasse de son teeshirt pour se jeter à l’eau avec sa petite sœur. Elle n’a pas de maillot. La course, personne ne sait qui l’a gagnée mais elle se termine par une bataille de chatouilles, rythmée d’éclats de rire clairs.


La dernière gorgée avalée, j’enlève mon caleçon et les rejoins dans l’eau, nu moi aussi, ravi de me sentir à nouveau totalement libre. Sandrine a voulu que je nage avec elle allongée sur mon dos, accrochée à mes épaules. Il commence à peser son poids, ce bébé ! Ensuite elle a voulu faire la même chose avec Isaline mais cette dernière a bu la tasse. Effet immédiat : Sandrine et moi, nous éclatons de rire.


Vanessa et Delphine pointent ensemble le bout de leur nez un quart d’heure plus tard. Elles étendent leurs serviettes sur l’herbe. Delphine enlève son teeshirt et plonge pour jouer avec nous tandis que Vanessa s’allonge sur sa serviette afin de chauffer un peu son corps au soleil avant de se baigner.


- Mais vous n’avez pas mis vos maillots ! remarque-t-elle au bout de quelques secondes. Super ! Elle enlève son slip de bain qu’elle jette sur la plage.


Nous jouons à nous projeter le plus loin possible en arrière, un pied posé sur les mains placées en courte échelle de la personne qui nous sert à la fois d’appui et de catapulte.


- Vanessa !, crie Sandrine, tu viens jouer avec nous ?


- J’arrive, trésor.


Lorsqu’elle se met debout, elle aussi est toute nue. Elle avait discrètement retiré son maillot pour bronzer. Elle nous rejoint pour une partie acharnée de ballon. Ensuite, Sandrine qui ne s’arrête jamais demande:


- On joue au furet ?


Pour lui faire plaisir, nous acceptons de bonne grâce ce jeu enfantin mais en modifiant un peu les règles : celui ou celle qui perd est jeté à l’eau par les autres, aussi loin que possible du bord. Nous avons complètement oublié que nous étions nus. Nous jouons comme d'habitude.


De nous voir courir et nous jeter à l’eau, nus comme si nous avions tous l’âge de Sandrine, nos grands-parents sourient en hochant la tête.


Delphine sort la première pour aller s’allonger au soleil sur sa serviette. Je la rejoins pour m’étendre à côté d’elle : nous aimons bien nous retrouver tous les deux.


- Tu me mets du lait ?


Chaque fois que je passe du lait dans le dos de Delphine, ça me fait tout drôle, je trouve que c’est encore plus agréable qu’avec mes autres cousines. J’aime sa peau douce et ambrée. Mais c’est la première fois que je dois l’enduire de crème alors qu’elle est complètement nue. Quand j’arrive à la courbure de ses reins, j’hésite à descendre plus bas, je n’ose pas. Ce n’est pas l’envie qui me manque mais je ne sais pas trop comment elle va réagir. Je ne l’ai jamais touchée aussi complètement même si j’ai déjà passé ma main sur une petite partie de ses fesses lorsqu’elle portait un maillot. Avec elle, on ne sait jamais. Ma main ne fait qu’effleurer le haut de ses fesses. Elle sent mon hésitation.


- Ben oui, Charly, là aussi.


Je ne me le fais pas dire deux fois. Moi qui voulais juste la voir nue il y a peu, voilà qu’elle me demande de passer ma main sur ses fesses nues. Je suis comblé. Après les cuisses, je ne peux m’empêcher de revenir sur ses jolies fesses et, sous prétexte de m’essuyer la main, je les lui caresse assez sensuellement. Je n’ai pas pu résister, elles sont trop belles et trop douces. Elle me dit avec un petit sourire en coin et un faux air de reproche :


- N’en profite pas trop quand même, petit coquin !


Je suis obligé de m’allonger sur le ventre. Heureusement que c’est à mon tour de me laisser masser. Elle s’est rendu compte de l’effet qu’elle a produit sur moi, esquisse un discret sourire de satisfaction et de fierté mais a la décence de ne faire aucun commentaire. Je reste aussi discret qu’elle lorsque ses mamelons me signalent que ça ne lui a pas déplu non plus. Quand elle a fini de m’enduire, Delphine « s’essuie » à ma manière mais plus pour s’amuser qu’autre chose et me colle pour terminer une bonne claque sur une fesse. Nous nous sourions puis nous échangeons spontanément un bisou à notre façon. Sauf que cette fois, je l’ai perçu différemment. Je ne sais plus si je l’aime beaucoup ou si je l’aime. Je ne sais jamais où j’en suis avec elle… Elle me plaît… mais il ne faut pas. Au bout de dix minutes, elle s’assoit et me dit :


- On s’est drôlement bien amusé !... Tu ne trouves pas que c’est plus sympa de jouer et de se baigner nus ? Maintenant, j’ai envie de rester tout le temps comme ça. Pas toi ?


- Oh oui, j’aimerais bien moi aussi… On demandera quand même à papy et mamie si ça ne les dérange pas.


- Je ne pense pas. Ils ont l’habitude de nous voir nues. Il y a deux ans avec mes sœurs, nous avons profité que tu n’étais pas là et que nous n’étions qu’entre filles pour ne pas mettre de maillot pendant toutes les vacances.


- Moi aussi avant votre arrivée. Mais là nous sommes entre garçon et filles, et passer des journées entières nus, ce n’est pas tout à fait pareil que de prendre juste un bain de minuit. Papy a été surpris, même s’il a eu l’air ravi, quand nous nous sommes présenté tous les deux nus devant lui. Aujourd’hui il a eu l’air content également mais nous n’étions nus que pour jouer et bronzer un moment.


- Ecoute, je le leur demanderai par correction mais je ne vois pas pourquoi ça les embêterait.


- Les enfants !... Préparez-vous !... On va manger !


Nous laissons nos serviettes étendues pour l’après-midi et rentrons nous habiller en nous tenant par la main. Les trois autres filles se sèchent, installent leurs serviettes près des nôtres avant d’aller enfiler un vêtement léger. Une fois à table :


- Eh bien, vous vous en êtes donné à cœur joie ce matin ! C’était un plaisir de vous voir jouer comme des gamins de la communale, dit joyeusement mamie.


- Ca vous dérangerait si avec Charly on ne mettait plus de maillot ? demande Delphine.


- Bien sûr que non ma chérie, lui explique papy, comment veux-tu que des grands-parents soient gênés de voir leurs petits-enfants nus ? Bien au contraire, ça nous fait plaisir. Avec mamie, nous regrettions qu’en grandissant vous soyez gênés entre vous. C’est un bonheur de vous voir à nouveau à l’aise comme ça. Alors si vous préférez sans maillot, ne vous préoccupez pas de nous et ne les mettez plus. Les naturistes non plus n’en mettent pas, vous n’êtes pas les seuls, tu sais.


- Vous avez déjà fait du naturisme avec mamie ?


- Non Vanessa. Nous ne sommes jamais allés dans des centres naturistes mais à la maison, comme nous n’avons pas de vis-à-vis, nous nous baignons souvent nus lorsque nous ne sommes que tous les deux. C’est quand même plus agréable pour nager et bronzer.


- On se sent tellement mieux et plus libre, ajoute mamie.


- Ben ça alors, j’aurais jamais cru !, s’exclame Delphine, radieuse.


- Ce serait bien alors de nous baigner tous nus ensemble, ajoute Vanessa. Ca ne vous dit pas de vous joindre à nous puisque vous avez l’habitude ?


- Nous en avions envie tout à l’heure en vous regardant jouer mais nous avons craint de vous mettre mal à l’aise ou d’être nous-mêmes gênés.


- Tu sais, ça ne nous dérange pas du tout. Au contraire, c’est plus agréable ; si tout le monde est nu, personne n’est gêné. On oublie complètement qu’on n’a pas de maillot. On est simplement bien.


- Tu as plus de bon sens que bien des adultes, Vanessa. Je ne dis ni oui ni non, ça dépendra. Vois-tu, nous sommes d’une génération moins libre que la vôtre. Ca ne se faisait pas chez nous. Même de nos jours, il est davantage dans les usages que les petits-enfants soient nus devant leurs grands-parents que l’inverse. Mais on évolue au contact des jeunes et je n’exclus rien, conclue-t-il en souriant.


A partir du lendemain, nos maillots n’ont plus quitté l’armoire. Papy et mamie se baignent un court moment avec nous puis se font bronzer ou plutôt sécher mais ils restent nus moins longtemps que nous. Le matin du 12 août, mamie nous dit :


- Je vais quand même prévenir vos parents de ce qui les attend. Vous savez qu’ils seront là le 15. Ils risquent d’être un peu surpris… Je pense que pour vous, les filles, ça ne posera pas de problème, puisque vous êtes assez libres à la maison. Mais la maman de Charly pourrait être gênée.


En fin de matinée, je questionne mamie pour connaître la réaction de papa mais surtout celle de maman.


- Alors mamie ?


- Ton papa est ravi de pouvoir à nouveau profiter pleinement du soleil et de l’eau sans maillot. Donc pour lui, pas de problème. Petits, avec tatie, ils étaient comme Sandrine. Ils ont continué jusqu’à ce qu’il rencontre ta maman. Comme elle était très pudique, ils mettaient un maillot quand elle venait à la maison pour ne pas la choquer…


- Et maman ?


- Tu ne vas pas en revenir, je n’en croyais pas mes oreilles. Ta maman a conscience d’avoir toujours été trop pudique et aimerait bien se libérer un peu. Elle vient de me dire que non seulement ça ne la dérange pas, mais qu’au contraire ça l’encouragera certainement à enlever son soutien-gorge pour voir si ça lui plaît. Elle l’a désiré plusieurs fois mais a toujours renoncé au dernier moment. Elle pense que si tout le monde est nu, ce sera l’occasion idéale pour elle d’oser montrer ses seins sans éprouver ces sentiments de honte et de culpabilité qui l’ont toujours bloquée.


- Merci mamie, je suis trop content mais tellement surpris que je ne sais plus quoi dire.


- Tu vois, ta maman évolue, l’époque a changé. Elle se rend compte qu’elle s’est privée d’agréables moments de liberté à cause d’une retenue excessive, tout en se compliquant parfois la vie.


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