
Est-ce déplacé d'en dire un mot sur ce blog ? Si vous avez lu "Maloya", vous ne serez pas étonnés.
Obama n'est qu'un homme, qui ne pourra pas faire de miracles. Mais il est aussi un symbole qui vient d'en réussir un. L'élection d'un métis à la présidence des Etats-Unis d'Amérique est une victoire remportée par l'idée que l'humanité est une et tous les hommes frères malgré la résistance du racisme, de l'obscurantisme et du sécuritarisme agressif qui, peut-être malgré lui, avaient choisi Mc Cain pour mettre cette idée en échec.
La victoire de cette idée, remportée grâce à la mobilisation de ceux qui dans le passé s'étaient souvent abstenus faute d'espérer, et malgré celle également forte du parti adverse, est donc celle d'une espérance qui dépasse largement les frontières des Etats-Unis d'Amérique et donne à tous ceux, dans le monde, qui voudraient promouvoir la fraternité entre tous les hommes l'envie de dire avec Obama : "Yes we can !"
Vous me trouvez trop solennel ? Allez, promis, je ne le ferai plus, mais ce matin, j'avais trop envie de dire ce que je ressens.
L'histoire que je vous ai promise avance. Encore un peu de patience !
2 commentaires:
Comme vous, je pense que de la diversité est mère nourricière de tous les possibles. Si j'ai tendance à me révolter plus que de nature, je sais aussi que l'être humain ne progresse que confronté à ses différences qui sont autant d'espaces nouveaux à explorer. Obama est un métis. Il incarne le mélange des idées et des divergences. Petit bémol : pourquoi les immigrés refusent à leurs enfants le droit de se souvenir de leurs racines qui, loin d'être une erreur, est une richesse.
Le leur refusent-ils ? Il me semble que cela a beaucoup été le cas naguère, le souci dominant des immigrés étant de faciliter l'intégration de leurs enfants par assimilation, mais qu'aujourd'hui la revendication identitaire est plus forte , avec les dérives communautaristes que cela comporte. La difficulté est certainement de trouver un équilibre, afin que la rencontre des cultures soit effectivement source de richesse et non de conflits. Le maître mot me semble être, mieux que "tolérance", qui suppose une certaine réticence dans l'acceptation, FRATERNITE.
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