dimanche 6 décembre 2009

Puzzle (3ème partie III - 1)

Le printemps approchait. De plus en plus souvent Bruce et Régis passaient le mercredi l’un chez l’autre. Anaïs en profitait de son côté pour aller « chez Zoé ». Les deux fillettes s’entendaient à merveille et la petite était un peu amoureuse de Thibaud qui, malgré leurs deux ans et demi de différence, ne la traitait pas comme un bébé.

Au début des vacances d’avril, C’est à passer trois jours chez Régis, du lundi matin au mercredi soir, que Bruce fut invité. Une surprise l’y attendait.

Régis avait deux petits frères, âgés de sept et huit ans. Tous trois partageaient la même chambre où l’on avait ajouté un lit de camp pour Bruce. À l’heure où d’ordinaire il s’en allait, leur mère lança :

- À la douche les enfants !

- Vous y allez ? demanda Régis à ses frères.

- O.K. !

Les deux petits se déshabillèrent entièrement et partirent ensemble vers la salle de bain leurs pyjamas à la main. Remarquant la surprise de Bruce, Régis expliqua :

- La douche est assez grande pour deux, alors ils y vont ensemble, ou alors des fois c’est moi avec un des deux, mais ce soir j’ai pensé que c’était mieux toi et moi. Enfin … si ça te gêne pas, sinon tu peux la faire seul !

Après la visite des Girard, l’évolution des mœurs d’Anaïs et les explications de sa mère, la révélation de ces habitudes dans la famille de son meilleur ami achevait de faire vaciller toutes les certitudes de Bruce. Et qu’allait penser Régis si, pour la première fois où il était invité à dormir chez eux, il s’avouait incapable d’adopter leurs coutumes ?

- Non, ça me gêne pas, répondit-il.

Lorsque les deux petits frères revinrent en pyjama, il calqua donc soigneusement sa conduite sur celle de son ami, qui s’avéra identique à celle des petits. Ils traversèrent donc le couloir tout nus, tenant à la main les pyjamas qu’ils ne mirent qu’une fois douchés et séchés. Et Bruce dut s’avouer que personne n’avait prêté la moindre attention à son sexe.

La même indifférence présida le lendemain matin au changement de tenue, l’un des petits mettant même, sans aucun embarras apparent, assez longtemps, à trouver son caleçon, après avoir ôté son pyjama. Le soir il lui fallut encore un peu se forcer pour se mettre nu en présence des trois frères, mais il n’en laissa rien paraître et se retrouva parfaitement à l’aise sous la douche en compagnie de Régis. Lorsque cette fois ce furent les deux petits frères qui, au moment de se rhabiller au matin entamèrent tout nus une bagarre à coups d’oreillers, il imita une fois de plus son ami qui les regardait faire en riant. Mais bien au-delà de l’imitation, c’est sincèrement qu’il prit bientôt un réel plaisir à les voir s’amuser ainsi. Il se sentait comme en famille : Régis était son frère, il ressentait la même affection que lui pour les petits et leur nudité n’avait plus rien qui le gênât. Il en prit conscience avec tant d’émotion qu’il fallait qu’il le lui dise.

- Je les aime bien tes frangins, dit-il. C’est devenu comme si c’étaient les miens. Tu vois, avant-hier soir ça m’a fait un peu drôle de les voir se mettre tout nus ici pour aller se doucher et maintenant… c’est comme si je les avais toujours vus comme ça.

- C’est vrai que tu n’as pas de petits frères, toi !

- Non, juste une petite sœur à la maison. Tu la connais. C’est pas pareil.

- Je sais pas, j’ai pas de sœur… Mais j’essaye de m’imaginer … C’est si différent que ça ?

- Ben … Je prends pas ma douche avec elle !

- Ah oui ! Bof ! Pourquoi ? Tes parents veulent pas parce que c’est une fille ? C’est vrai que mon cousin et sa sœur non plus ils la prennent plus ensemble. Ils sont jumeaux, eux ils aimaient bien mais maintenant leurs parents disent qu’ils sont trop grands.

- Non, en fait c’est moi qui veux pas et mon père trouve que j’ai raison. Sinon elle, elle serait pas contre et Maman est d’accord avec elle.

- T’as peur qu’elle voie ton zizi ? blagua Régis. D’accord c’est une fille, mais ta petite sœur !… Moi je crois pas que ça me gênerait si j’en avais une.

- C’est peut-être parce que tu as l’habitude avec tes frères !

- Et toi non. Mais alors, au fait … Avec moi, tu as dit que non mais …

- En vérité, j’ai pas osé te le dire. Mais maintenant, vrai, ça me gêne plus du tout avec toi. Et je crois que même avec les petits, je pourrais. Mais pas quelqu’un d’autre.

***

Il avait fait, pendant ces trois jours, un temps exceptionnellement beau et doux pour la saison. Dès le lundi, mettant à profit l’absence de Bruce, Fabienne céda à la tentation d’amorcer dans son jardin un bronzage intégral et, naturellement, Anaïs se dépêcha de venir jouer près d’elle, nue au soleil d’avril. Elle alla jusqu’à tremper ses pieds dans la petite piscine qui, profonde seulement de quelques quatre-vingt centimètres, chauffait si vite que dès l’après-midi sa température était supportable … à condition de bouger et de ne pas être frileux. Elle ne tarda pas à en tirer une conclusion :

- Et si on invitait Zoé et Thibaud ?

Fabienne réfléchit : elle avait envie de continuer à profiter du soleil. Les deux enfants seuls, ça ne poserait pas de problème puisqu’elle avait été avec eux à la Sablière. Mais il était un peu gênant d’exclure Léa, habituée, certes, à la nudité de Thibaud, Zoé et Anaïs, mais pas à la sienne. Elle décida finalement de jeter les dés. Après un bref échange téléphonique avec Clément, elle proposa le choix à Léa.

- Je passe prendre Zoé et Thibaud et je vous les ramène le soir, comme ça vous aurez une après-midi de liberté, ou bien vous me les amenez et vous restez ici avec eux, ou pas, comme vous voudrez. Pas de problème non plus pour David !

- Ne vous dérangez pas, répondit Léa. Je vous les amène et … on décidera sur place pour le reste !

Le lendemain, donc, Léa débarqua en début d’après-midi avec les enfants. Anaïs les attendait dans le jardin et Fabienne vint leur ouvrir simplement vêtue d’un paréo.

- Je profitais du soleil moi aussi pour essayer de commencer à bronzer, expliqua-t-elle à Léa, tandis que Thibaud, Zoé et David se déshabillaient sans perdre un instant. Ça ne vous dérange pas si je continue ?

- Pas du tout ! Faites comme chez vous ! plaisanta Léa. D’ailleurs je vois que David est déjà tout nu mais je ne sais pas si …

- C’est comme vous voulez Léa. Si vous avez envie de profiter du soleil vous aussi… Et dans la tenue que vous voudrez : ici, on fait comme on veut ! Sinon vous pouvez aussi me laisser David.

Elles avaient suivi les enfants dans le jardin et un coup de vent ayant fait voler le paréo de Fabienne, Léa découvrit qu’elle ne portait rien dessous, ce qu’elle n’avait pas encore réalisé.

- Mais si c’est seulement que vous n’aviez pas prévu, je peux vous prêter un paréo … même un maillot si vous voulez !

Léa hésitait, embarrassée. Elle avait déjà trop laissé voir qu’elle était tentée pour faire machine arrière sans qu’il fût clair que c’était devant la nudité de Fabienne, ou plus précisément devant la crainte d’avoir à l’imiter. Le paréo que celle-ci lui proposait était une solution : après tout, rien ne l’obligerait à l’ôter.

- En fait je ne comptais pas rester mais … Un paréo, oui, merci, si ça ne vous dérange pas.

- Je vais vous en chercher un, je vous laisse veiller sur les enfants.

Elle revint presque aussitôt, les bras chargés de serviettes.

- Je l’ai déposé sur mon lit, vous verrez, la porte de ma chambre est ouverte.

Léa revint, le paréo sagement noué derrière la nuque. Après un temps d’hésitation, elle s’était décidée à ne rien garder dessous, songeant que si le vent lui jouait le même tour qu’à Fabienne, un sous-vêtement ainsi découvert serait une indécence pire qu’un peu de peau nue.

Elles commencèrent donc à bavarder assises dans l’herbe tout en surveillant les jeux des enfants qui de temps à autre passaient par la piscine. Le muret qu’on y avait ajouté pour lui donner un peu de profondeur, quand on avait transformé le bassin à poissons rouges primitivement prévu, s’élevait d’une cinquantaine de centimètres au-dessus du sol. À David, qui ne savait pas encore nager, Léa avait donc interdit de l’escalader et il ne risquait pas de tomber à l’eau simplement en courant à côté.

- Écoutez, Léa, dit Fabienne au bout d’un moment, nous commençons à nous connaître un peu, vous ne trouvez pas qu’entre nous le vouvoiement est un peu … amidonné ?

- Je ne sais pas, c’est à vous de décider …

- Parce que je suis l’aînée ? Tu as raison. Alors tu veux bien ?

- Si …tu veux !

- Bien ! Et … ça t’ennuie si je m’allonge un peu au soleil pour essayer de bronzer ?

Un reste de pudeur l’embarrassait encore, et la question lui avait semblé plus facile à poser en tutoyant et sans mentionner directement la nudité.

- Pas du tout !… Entre femmes … Et les enfants, ce n’est pas eux qui seront choqués !

- Ça, sûrement pas ! Tant que Bruce n’est pas là …

Elle étalait son paréo sur l’herbe pour s’y allonger à plat ventre.

- Voilà ! Ce serait dommage de ne pas profiter de ce soleil après ces mois d’hiver ! Enfin , toi, tu fais comme tu veux !

Léa restait assise, enveloppée dans son paréo.

- Excuse-moi : je me suis habituée à voir les enfants mais moi …à part seule avec David, parce qu’en les voyant si bien dans leur peau j’ai pensé que leurs parents avaient raison et que ce serait bon pour lui. Sinon je n’ai pas l’habitude.

- Tu sais, moi non plus, jusqu’à ce que Clément m’emmène à la Sablière. Et même là, j’ai fait comme tout le monde mais … Non, c’est surtout en réfléchissant, après, en repensant aux enfants. Et aussi en restant un peu nue toute seule dans mon jardin.

- Maman ! appela Anaïs qui était dans l’eau avec Thibaud, tandis que Zoé jouait dans l’herbe avec David. Elle est pas froide, je te jure ! Tu devrais venir !

- Fa-bienne ! avec nous ! scanda Thibaud.

Fabienne se leva et les rejoignit en riant.

- Pas froide ? Faut le dire vite !

Zoé les regardait avec envie, n’osant pas abandonner David. Léa s’en aperçut.

- Vas-y Zoé, je m’occupe du petit !

Zoé ne se le fit pas dire deux fois mais, dans les bras de sa mère, David se tournait désespérément vers la piscine.

Surmontant ses dernières hésitations, Léa le posa à terre pour dénouer son paréo, puis le reprit dans ses bras pour rejoindre les autres.

Un moment plus tard tout le monde était ressorti de l’eau, car les deux jeunes femmes la trouvaient quand même trop froide pour qu’on y restât. Mais le soleil, lui, étant décidément chaud, il n’était pas nécessaire une fois séché de se rhabiller. Et ce n’est que quand il déclina que Léa récupéra son petit monde, pour que Clément ne trouvât pas l’appartement vide.

- Tu les aimes ces enfants n’est-ce pas ? avait dit Fabienne.

- Presque autant que le mien ! Ils sont adorables, tu ne trouves pas ? Et puis tellement … équilibrés, bien dans leur peau malgré …

- Oh si ! C’est bien pour ça que ça me fait plaisir de voir qu’Anaïs les aime bien et prend modèle sur eux. Si Bruce pouvait en faire autant !

- Moi j’ai pensé la même chose pour David. D’ailleurs lui, il les a tout de suite imités de lui-même. Et tu as vu, c’est comme si c’était leur petit frère !

- Et leur père ? Tu l’aimes bien aussi ?

Léa avait rougi.

- Mieux que ça, je vois ! avait repris Fabienne. Ne rougis pas, il n’y a pas de mal ! Il est très séduisant… Je le sais bien ! Mais ne t’inquiète pas, entre nous il y a eu un petit quelque chose mais la mort de Mélanie a effacé tout ça. Quand j’ai envie de compagnie les samedis soirs où je n’ai pas les enfants, je n’attends pas après lui !...

Léa la regardait, vaguement embarrassée par cette liberté de ton.

- De toutes façons il ne serait pas libre ! continuaFabienne en riant. Non, nous sommes devenus juste de vrais amis. Mais une fille comme toi, qui aime ses enfants, que ses enfants adorent, visiblement, avec un gamin qui est devenu leur petit frère, et belle comme tu es … moi, à sa place … Parce que tu n’as pas l’air de le savoir, mais en plus tu es très belle, ma petite Léa. Ce n’est pas possible qu’il ne l’ait pas remarqué !

Léa tremblait et le vent qui fraîchissait n’y était pour rien.

- Tu sais, pour lui, je suis juste la baby-sitter des petits. Il est super gentil avec moi, et avec David aussi, mais… Il n’a jamais eu un mot ou un geste qui puisse me faire penser… C’est vrai que je suis tombée amoureuse de lui, comme ça, peu à peu, sans me méfier : un homme comme lui je n’en avais jamais connu et … Mais tant pis pour moi. Tout ce que je demande, c’est qu’on continue comme ça…

Sûre désormais des sentiments de Léa, Fabienne s’était dit qu’il restait à sonder Clément. Puisqu’elle avait renoncé à attendre de lui autre chose que de l’amitié, elle pouvait du moins essayer de faire son bonheur. Et de toute évidence Léa avait tout ce qu’il fallait pour l’assurer.

Quant aux enfants… Au moment du départ elle lança un ballon d’essai.

- Demain je récupère Bruce jusqu’à samedi soir alors … Mais dimanche, s’il fait beau vous pourriez venir profiter de la piscine, même si Anaïs ne sera pas là non plus ! Vous vous amusez si bien tous les trois.

- Ben oui, dit Thibaud mais dimanche on serait que deux : David et Léa sont pas là.

- C’est vrai, j’oubliais ! Dommage, vous ne trouvez pas ?

- Oui, approuva Zoé. Nous on trouve que ce serait bien qu’elle reste avec nous le week-end, mais Papa dit qu’on exagère, qu’elle a droit à sa vie privée !

- Et qu’est-ce que tu en penses, toi, Léa ?

- Ma vie privée … Quelquefois on va chez mon frère ou chez mes parents, avec David… Mais vous lui manquez.

- Et à toi, non ? demanda Zoé en se frottant contre elle comme un petit chat.

- À moi aussi ma puce ! répondit Léa en la caressant.

- Hé bien alors ! Vous devriez arranger ça avec votre père, si Léa est d’accord ! Pour ce dimanche, ça va faire court, mais une autre fois … Et en attendant, la semaine prochaine aussi, si le cœur vous en dit, un coup de fil pour vérifier que je suis là et vous venez quand vous voulez !

***

Quand, le lendemain en fin d’après-midi, Fabienne vint avec Anaïs reprendre son fils chez Régis, ils furent quatre garçons à trouver que le temps avait passé trop vite. Dans la voiture qui les ramenait chez eux, Bruce demanda :

- Il pourrait venir à la maison Régis ?

- Bien sûr mon chéri.

- Pour trois jours lui aussi ?

- Pourquoi pas ? Mais pour ça il va falloir attendre un peu parce que d’ici dimanche c’est un peu court et la semaine prochaine vous êtes chez votre père. Le pont du premier mai, peut-être, si ses parents n’ont pas d’autre projet.

- Et ses petits frères pourraient venir aussi ? Il y en a un de huit ans et un de sept : peut-être ils s’entendraient bien avec Anaïs.

- Celui de sept ans, je le connais, dit Anaïs. Il est dans ma classe.

- Et tu l’aimes bien ?

- Ça va !

- Oui mais là, mon grand, tu vas un peu vite ! tempéra Fabienne. Trois d’un coup, je ne vais pas savoir où les coucher ! On peut peut-être commencer par Régis, puis on verra.

- Bon, mais alors Régis, on pourrait peut-être demain, ou vendredi, ou les deux !

- Décidément c’est de l’amour ! plaisanta Fabienne. Allez d’accord, je vais téléphoner à ses parents ! C’est vrai que si ce temps se maintient vous pourrez profiter du jardin.

- Tu sais, enchaîna Anaïs, il faisait tellement beau que Maman et moi on s’est faites bronzer dans le jardin pendant que tu étais chez Régis.

- On s’est fait bronzer ! corrigea Fabienne. Fait, pas faites !

Bruce ne douta pas que cela voulait dire bronzer sans maillots. Mais, tout à sa joie d’avoir obtenu que Régis vienne bientôt dormir, et peut-être ses frères par la suite, il répondit plus calmement que sa sœur ne l’attendait :

- Entre filles, vous faites ce que vous voulez ! Nous, tu sais, Régis et moi, on a pris la douche ensemble, entre garçons.

Il découvrait soudain dans cette déclaration, au moment où il la faisait, une tonalité virile qui ne lui déplaisait pas.

Fabienne n’en revint pas, mais se garda de tout commentaire. Anaïs fut moins discrète :

- Oueh ! Et alors ? Vous avez vu vos zizis et t’as supporté ?

- Ben je t’ai dit, entre garçons ça fait rien ! D’ailleurs lui il a l’habitude avec ses petits frères alors moi j’ai fait pareil, c’est tout !

- Mais moi tu supportes pas, c’est pas juste !

- Toi, t’es une fille, c’est pas pareil !

- Je suis quand même ta petite sœur !

- Anaïs, laisse ton frère tranquille, intervint Fabienne. On continue comme on a dit et c’est tout.

- Ben oui mais… Moi j’aimerais bien qu’on se fasse encore bronzer ! Et que Thibaud et Zoé reviennent aussi, avec Léa et David !

- Parce qu’ils sont venus ?

- Oui, hier ! On était tous tout nus dans le jardin, c’était génial !

Bruce pensa fugitivement aux deux petits frères de Bruce en train de jouer tout nus dans leur chambre et il lui parut évident que dans la piscine ils seraient tentés d’en faire autant. Bon, tant qu’on ne mélangeait pas garçons et filles, comme le faisaient les Girard… Soucieux de ménager l’avenir, il transigea :

- Ce serait mieux qu’ils reviennent pas quand Régis sera là. Sinon…quand vous aurez envie de vous mettre tout nus, vous aurez qu’à me le dire, je viendrai pas dans le jardin et voilà !

Comme ça, pensa-t-il, si Bruce venait avec ses petits frères on pourrait peut-être négocier la réciproque pour eux.

- Tu es très gentil mon grand ! reprit Fabienne, surprise de le trouver si accommodant. On verra ce qu’on fera. De toutes façons, on n’est qu’en avril. Pas sûr que le beau temps persiste !

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