
Les cousines …
J'en ai quatre. Quatre sœurs : Sophie, Séverine, Sonia et Stéphanie. Sophie a dix-sept ans, Séverine quatorze, comme moi, Sonia douze et Stéphanie huit.
Et je pense à elles parce que … Kévin nous a raconté qu'avec la sienne … Kévin, c'est un copain de collège. Un petit binoclard de treize ans et demi – il est en avance d'un an, mais pas physiquement – Et il se vante peut-être mais …
Lui, sa cousine a presque deux ans de plus que lui et il nous a raconté que l'été dernier, alors qu'il était en vacances chez elle, un matin où sa tante les avait laissés seuls au petit déj pour aller faire des courses, elle avait dit :"Bon, je vais prendre une douche !" et elle avait laissé la porte de la salle de bains entrouverte. Quand il est passé devant pour aller aux WC, forcément, il a regardé. Elle était toute nue devant la glace et c'est sûr qu'elle avait fait exprès de ne pas fermer la porte et qu'elle l'attendait, sinon elle ne l'aurait même pas vu. Elle a dit : "Ça t'intéresse, petit cochon ? Eh bien t'as qu'à entrer si tu veux voir !" Et elle l'a laissé la regarder autant qu'il voulait pendant qu'elle se brossait les cheveux. Là-dessus il nous détaillait tout : les seins, la touffe, tout ce dont nous rêvions, Alexandre et moi, mais que jamais nous n'avions pu apercevoir en vrai. "Ça avait l'air de lui plaire que je la regarde" concluait Kévin. "Et après ?" demandions-nous, "tu l'as touchée ?" "T'es pas fou, c'est ma cousine !"
Nous, on a bien réussi à embrasser une ou deux copines sur la bouche. Tout en disant : "Arrête !", elles se laissent encore assez bien tripoter, mais pour ce qui est de les déshabiller, ça, rien à faire.
Depuis, la cousine de Kévin, Alexandre et moi on se l'invente dans nos rêves. Mais moi, des cousines j'en ai quatre. Enfin quatre … La petite ça ne compte pas et la grande, avec ses dix bons centimètres de plus que moi la dernière fois que je les ai vues, à Noël, et sa carrure de sportive, elle m'impressionne plutôt. Mais Séverine, ma préférée de toujours, elle avait beau avoir des lunettes et un appareil aux dents, elle avait l'air vachement bien foutue et même Sonia, ça avait l'air de pousser sous son pull. Mais ça fait cinq ans que je ne les vois qu'habillées.
Avant, quand on était petits, on passait toujours un mois d'été ensemble chez nos grands parents. Il y a une piscine et on était toute la journée en maillot. Les maillots des filles avaient des hauts, mais Mamie leur disait : "Profitez donc du soleil ! Vous avez bien le temps de vous encombrer avec ça !" et elles ne mettaient que le bas. Sauf Sophie, la dernière année. On n'avait pas le droit de rentrer dans la maison avec les maillots mouillés, mais on n'avait pas besoin : il y avait un WC et un lavabo avec une glace au sous-sol, dans la buanderie, à côté de l'atelier de Papy et du garage, et là on pouvait. À la fin de la journée, Mamie nous apportait nos pyjamas en disant : "Allez les enfants, sortez de l'eau, séchez-vous et mettez ça." Et on se changeait sans prendre soin de se cacher : se voir tout nus, on n'y faisait même pas attention. Sauf Sophie, la dernière année, qui allait dans la buanderie.
Puis je suis devenu très copain avec Alexandre et du coup j'ai voulu partir avec lui en colo. C'est pour ça que je n'ai plus vu mes cousines qu'habillées. Les années ont passé et nos corps se sont bien transformés. À la colo comme à la piscine municipale, maintenant même entre garçons on se cache soigneusement pour se changer. Il n'y a qu'avec Alexandre. On est comme des frères et quand on dort l'un chez l'autre on continue à prendre notre douche ensemble. Et on n'est pas gênés de se regarder pour comparer. Mais rien qu'entre nous. Pas question que quelqu'un d'autre puisse nous voir, et surtout pas une fille !
Par contre, voir mes cousines … Justement, la colo on n'a plus trop envie et Alexandre, cette année ses parents lui ont proposé de l'emmener avec eux en Espagne. Il paraît qu'il y a des plages où plein de gens sont tout nus, mais seulement ceux qui veulent. Il va se régaler. Mais moi, si je vais chez Papy Michel et Mamie Corine, je pourrai retrouver les cousines et peut-être …
Lorsque j'arrive, un dimanche après-midi, elles sont déjà là depuis une semaine. Quand on monte du garage, Papy et moi, elles sont au bord de la piscine, en maillot, déjà bronzées alors que je suis tout blanc. C'est vrai qu'elles n'habitent pas loin de chez Papy et Mamie : en mai et juin elles ont dû venir souvent le week-end. Elles viennent me faire la bise. Elles n'ont guère changé depuis Noël. Sophie m'intimide décidément, d'ailleurs elle nous a toujours un peu regardés comme des bébés, Séverine et moi. Mais son soutien-gorge est bien plein et son ventre lisse : ça me déplairait pas de la voir toute nue … Séverine, wouaouh ! Elle n'a pas mis ses lunettes et elle n'a plus son appareil aux dents. Qu'est-ce qu'elle est jolie ! Et alors roulée !... Miss France à côté c'est un cageot. En plus elle est juste grande comme moi. Sonia aussi au fait : elle a grandi depuis Noël, surtout des jambes. Plutôt maigre, mais sous son haut de maillot genre brassière on devine deux petits seins pointus. Quant à Stéphanie, c'est une vraie petite poupée toute menue en tout petit bikini - des triangles bleus et des ficelles blanches pour cacher rien du tout, c'est trop mignon ! - qui me saute tout de suite au cou, alors que l'accueil de ses sœurs est gentil, mais plus réservé.
En me ramenant de la gare, Papy m'a expliqué que cette année on m'a mis un lit de camp dans son bureau, à la mansarde. Parce que le quatrième lit de la chambre des filles, où je dormais autrefois avec elles, maintenant c'est Stéphie qui l'occupe. Et puis qu'à nos âges, filles et garçons ont sans doute besoin d'un peu d'intimité séparément. Je regrette un peu en pensant à nos grandes parties de rigolade d'autrefois, avant de nous endormir, mais au fond il n'a pas tort. Je monte donc ranger mes affaires et enfiler mon maillot, un bermuda avec slip incorporé qui dissimule tout bien.
- Descends donc ton pyjama ! me crie Mamie dans l'escalier. Comme ça tu n'auras pas besoin de remonter le chercher tout à l'heure. D'autant plus que tu te rappelles : les maillots mouillés n'entrent pas dans la maison !
Je pose le pyjama sur la table du jardin et je rejoins les filles dans l'eau.
En quelques minutes, on a retrouvé nos jeux d'il y a cinq ans : j'ai coulé Séverine, et du coup toutes les trois convergent vers moi pour me punir. Quatre, même : la dernière fois Stéphanie avait trois ans - c'est pour ça qu'elle ne dormait pas avec nous - et elle ne savait pas encore nager. Mais maintenant elle participe de toutes ses forces. Sophie en revanche y met moins d'ardeur et quand je sors de l'eau pour leur échapper, elle ne prend pas la peine de me poursuivre. Les autres me prennent en tenaille, je replonge avant qu'elles ne me poussent, entraînant avec moi la petite qui s'étouffe de rire. Et c'est reparti. Quelques minutes plus tard, quand elle sort de l'eau le petit soutien-gorge est tout de travers. Sonia le lui fait remarquer et Séverine ajoute en riant que de toutes façons il ne lui sert pas à grand-chose.
- C'est vrai ça, ça sert qu'à embêter ! répond la petite, qui s'en débarrasse aussitôt.
Elle n'a pas dû le mettre souvent car elle n'a pas la moindre marque. Au fait, Sophie qui vient d'aller s'allonger à plat ventre au soleil et qui a détaché le sien en demandant à Séverine de lui passer de la crème dans le dos n'a pas l'air non plus d'en avoir. Peut-être qu'elle ne met pas de soutif pour bronzer, quand je ne suis pas là. Je voudrais bien voir l'autre côté …
L'après-midi se termine et Mamie apporte des pyjamas frais repassés pour les filles. À peu près séchées, les trois grandes prennent les leurs et se dirigent vers la buanderie.
- J'irai après vous, traînez pas trop ! leur dis-je.
- T'auras qu'à mettre ton maillot et ta serviette à sécher à côté des nôtres, dit Séverine. Et demain matin, quand tu le remettras, tu laisseras ton pyjama à la place … Tu viens pas avec nous ? continue-t-elle pour Stéphanie qui s'attarde dans l'eau.
- Pas la peine ! répond la petite. Moi je me change ici !
- Si tu veux, mais c'est maintenant, dit Mamie.
Stéphie obéit. Sitôt sortie de l'eau elle ôte son maillot et s'essuie sommairement avant d'aller lui faire un bisou. Et seulement après, elle enfile tranquillement son pyjama. Et je me souviens qu'à son âge Séverine et moi on faisait pareil. Elle est trop jolie comme ça, toute nue. Mais tiens, elle bronzée de partout ! Il n'y a pas que le soutif qu'elle ne doit pas mettre souvent, on dirait !
Le lendemain nous passons la journée entière en maillot dans le jardin. Il y a une table à l'ombre pour déjeuner et pour jouer au Nain Jaune après, quand Papy et Mamie préfèrent qu'on ne s'expose pas au soleil trop fort de la mi-journée. Le mini soutien-gorge de Stéphanie n'a pas reparu. Le reste est comme hier. À part que c'est à moi que les filles demandent de leur passer la crème dans le dos. Leur peau est douce. Sous leurs bras, qu'elles croisent sous le menton, j'aperçois la naissance des seins, leurs reins sont cambrés et à part celui de Sonia qui est du genre shorty, leurs slips couvrent à peine leurs fesses. Je m'applique à masser comme un pro pour ne pas y penser mais mes mains tremblent un peu et … heureusement que mon bermuda est large. Il faut que je me calme.
- À moi aussi ! réclame Stéphanie.
En m'occupant d'elle je commence à retrouver mon contrôle. Personne n'a rien dû remarquer. Je m'allonge à plat ventre à mon tour, ça règlera le problème.
- Et à moi, qui est-ce qui m'en met ?
- Moi ! répond la petite.
Les autres n'ont pas bougé. Dommage !
Le soir, à peine les filles parties vers l'atelier, j'annonce que je vais attendre mon tour près de la porte. Je m'en approche, le cœur battant. Dire qu'elles sont là dedans toutes nues … Je ne l'avais pas prémédité, enfin pas vraiment, mais je ne résiste pas à la tentation de glisser un œil par le trou de serrure. Et je ne vois rien. Par contre je sens une main s'abattre sur mon épaule.
- Alors Benji ! On cherche à s'instruire ?
C'est la voix de Sophie, que je croyais à l'intérieur. Elle me pousse dans la buanderie où ses sœurs, dans leurs longs tee-shirts de nuit, sont en train de se brosser les cheveux.
- Regardez ce que j'ai trouvé derrière le trou de la serrure !
Je suis mort de honte. Je ne sais pas comment les filles réagissent car je n'ose même pas les regarder.
- Qu'est-ce qu'on en fait ? continue Sophie. On en parle à Papy et Mamie ou on règle ça entre nous ?
Non ! Pas Papy et Mamie ! Je supplie :
- Rien qu'entre nous ! Soyez pas vaches ! Je recommencerai pas, je vous jure !
Elles se concertent à voix basse puis reviennent vers moi.
- Tu vas nous faire une bise et nous demander pardon. À toutes les trois : Sonia d'abord, puis Séverine et puis moi.
C'est tout ? Ouf ! Bon ça doit être une manière de me traiter de bébé, mais franchement, je m'en tire à bon compte.
Seulement tout en se penchant un peu pour me tendre sa joue, Sophie empoigne mon bermuda et d'un coup sec le descend sur mes genoux tandis que les deux autres se saisissent de mes bras, m'empêchant de me défendre. Ça ne dure que quelques secondes mais quand elles me lâchent après avoir fini de me déshabiller, c'est étouffant de rage autant que d'humiliation que je me réfugie dans le coin de la buanderie. Plié en deux pour cacher mon intimité, je me retiens à grand peine de pleurer. Il ne manquerait plus que ça !
- Salopes ! Vous aviez pas le droit !
- Oh, eh ! T'avais le droit toi, de mater par le trou de la serrure ? réplique Séverine. Et tiens puisqu'en plus tu nous insultes, t'auras droit à un supplément !
Elle ramasse mon bermuda et mon pyjama et voilà les trois filles parties en riant, les emportant et me laissant là, tout nu, incapable d'imaginer comment je vais pouvoir sortir…
Mais un moment plus tard on gratte à la porte.
- Benji ! Ouvre moi, les grandes m'ont dit de te rapporter ton pyjama. T'en fais pas, si tu veux pas que je te voie tout nu je te regarderai pas. Moi je m'en fiche de vos histoires !
Par la porte entrebâillée, Stéphanie me le passe, sans me regarder, puis elle m'attend. Prestement rhabillé, je lui fais une grosse bise et je rejoins l'intérieur de la maison en lui donnant la main.
- C'est toi la plus gentille, ma puce ! Et la plus jolie !
Mais les autres je leur en veux. Surtout à Séverine qui était ma préférée. Et ça doit se voir parce qu'en passant à côté de moi pour mettre la table elle me glisse à l'oreille :
- Si tu veux pas que Mamie te pose des questions, t'as pas intérêt à faire la gueule !
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